LE REVEIL DE PAN
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Au creux profond des dunes
Sous l’ arbuste marin
Que ploie le vent de large
Tu t’ es fait une couche
De lavande et de thym.
Un parfum épicé s’ exhale
Des lentisques et des pins
Et cet arôme sauvage
Emplie ton cœur qu’ il grise.
Le soleil en se jouant
Dans le feuillage épais
De ses rayons obliques
Qui s’ étirent et se croisent
T’ emprisonne tout entier
Dans in réseau subtil
Aux multiples mailles d’ or
Ton regard clair
A peine assombri
Par un amour divin
Se fixe sur le ciel
Pour y poursuivre un rêve
Qui du BÊLIER au VERSEAU
Franchit l’ espace
A travers toutes
Toutes les constellations
*.
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