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La robe Tu serais dans un jardin fleuri de glycines. Tu aurais une robe avec de grands volants. Parmi les papillons tu irais en riant dans les ronds de soleil que les trembles dessinent.
De loin, je te suivrais à travers la clairière et ton rire parfois arriverait à moi. Je te verrais courir, légère, dans les bois, tes longs cheveux mêlant leurs ors à la lumière.
Et puis je m'en irais. Car j'aurais senti naître au plus profond sillon de mon coeur vide et lourd la joie - ô mon superbe et dangereux amour ! la joie, la douce joie, de ne pas te connaître |
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